Ma vie loin de ma famille

Mon blog s'intitule "L'histoire de ma vie" et pourtant, j'ai tendance à y écrire plus de conneries pour faire rire la galerie qu'écrire ces poids que j'ai constamment sur le coeur. Alors aujourd'hui, j'ai vraiment envie de te parler de l'histoire de ma vie. Et cette histoire là, c'est l'histoire de ma famille. Tu n'es pas obligée d'aller plus loin si ma vie personnelle ne t'intéresses pas, parce qu'aujourd'hui, je m'ouvres à toi, mais avant tout à ma famille.

Je ne vais pas bien

Ces derniers temps, je ne vais pas bien. Voilà, autant te le dire avant que tu débute la lecture, comme ça, pas de mauvaises surprises par la suite. Je m'excuse d'ailleurs par avance si l'article n'est pas ordonné, bondé de fautes ou pas ajusté, mais aujourd'hui je ne veux pas "blogger". Aujourd'hui, j'ai juste besoin de sortir mes mots, de parler, de me confier. 

Tu sais, j'ai pourtant tout pour être heureuse. Je ne suis absolument pas à plaindre. J'ai mon petit job d'étudiante qui m'as permis de me prendre un superbe appartement en plein centre de Toulouse, mes résultats des partiels qui tombent et qui jusque là sont plutôt pas mal, des copines au top et un amoureux qui me rends très heureuse. Tout ça fait de moi un petit bout de femme très comblée. Mais pourtant, ça ne vas pas. Ça ne vas pas parce qu'ici j'ai tout...sauf ma famille. Et ça, c'est ce dont j'ai le plus besoin.


La vie loin de mes proches

Comme tu le sais, ça fait 3 ans que j'ai quitté le cocon familial. Je suis parti très tôt pour les études. Mes deux premières années n'ont pas été faciles, mais je découvrais une nouvelle facette de moi. Je devenais une jeune femme libre et indépendante, avec des responsabilité. Mon papa été là pour moi, mais à distance. Il me laissait gérer ma nouvelle vie toute seule, comme une vraie petite jeune femme. Au début, j'étais apeurée par l'idée de partir de la maison. J'avais grandis dans cette maison avec ma famille, mais il était temps pour moi de prendre mon envol et de commencer à vivre ma propre vie. Je le sentais, c'était le moment. Et puis une fois parti, je me souviens avoir eu un sentiment de fierté. Mais un sentiment si fort. Ma famille me manquait un peu, mais je rentrais à toutes les vacances scolaire, alors l'absence été toujours de courte durée. Mais j'ai l'impression que plus les années passent, plus j'ai du mal à vivre loin d'eux. Le manque devient vraiment trop dur à supporter, parce que j'ai l'impression de tout rater. J'ai le sentiment de ne pas être assez là pour eux, de ne pas pouvoir les soutenir. Je ne sais même pas quand ils vont bien, ou mal, quand ils sont des soucis, ou pas. Ils ne veulent pas m'inquiéter, alors ils ne me disent pas. Et moi, je me sens impuissante. Puis le pire dans cette histoire, c'est que je vis à seulement deux heures de la maison, mais je ne peux pas rentrer. Pas le temps, pas l'argent. C'est triste. Du moins, ça me rends triste. 

Je ne sais pas si les gens ont conscience, mais vivre isolée de ses proches, c'est pas facile psychologiquement. J'ai trop souvent ce sentiment de solitude. Je n'en peux plus de me retrouver seule le soir, et de pleurer jusqu'à pas d'heures parce qu'ils ne sont pas là quand je vais mal. Je n'en peux plus de devoir me consoler et de me rassurer toute seule, en me disant que je les verrais bientôt, mais que ce bientôt prend une éternité à arriver. Je n'en peux plus de devoir m'adapter à cette vie qui finalement me dérange. Je sais que je ne suis pas la seule dans cette situation, mais n'aurais jamais pensée vivre cette situation si douloureusement. Tu sais, c'est vraiment pas facile tout les jours.


Ma famille pas comme les autres

Je suis tellement fière de ma famille. En faite, elle est complètement déjantée, et drôlement atypique.


 Mon papa as un coeur énorme. Derrière son allure strict de Monsieur le directeur de centre aéré, c'est un Monsieur tout le monde, bon en rajoutant la petite touche peintre/rockeur/amateur de bière, mais lui, il as le coeur sur la main. Et c'est d'ailleurs la personne qui me manque le plus. Surtout en ce moment. J'ai une relation assez particulière avec lui. Je me souviens, quand j'étais petite, j'écrivais des poèmes sur mon papa, où j'écrivais des "papa tes le plus beau, le plus fort, le plus courageux de tout les papas du monde". Comme toutes les petites filles ont tendance à écrire à cet âge là d'ailleurs. Mais ces mots là, aujourd'hui, je les penses encore. J'ai toujours besoin de lui. Je vais sans doute paraître petite fille à papa mais c'est la réalité, sans lui, je n'en serais pas là. Et sans lui, je n'avancerais pas surtout. Il n'est pas parfait, il n'a pas toujours les meilleurs conseils du monde, mais c'est le seul qui trouve toujours les bons mots pour me rassurer et pour me faire sourire. Il a toujours été une épaule sur laquelle j'ai pu me reposer. Il a toujours su me rebooster, et Dieu sait que peu de gens y arrive. Mon but aujourd'hui, c'est qu'il soit fier de moi. Je veux réussir pour lui. Et je ne lui dis jamais, mais je l'aime tellement. 

Et puis il y a Gwladys et Gaby, qui sont les amours de ma vie. Elle, c'est une princesse super belle, qui prend constamment soin d'elle, et qui est amoureuse des animaux. Un peu trop d'ailleurs. Elle veut se faire un élevage d'animaux et harcèle son copain pour avoir un poney nain, des chèvres, et un deuxième chien. Elle me fait mourir de rire, et elle m'a toujours fait mourir de rire. Elle a été ma deuxième petite maman quand Nanou faisait ces aller retour à l'hôpital. J'ai toujours été coller à elle, comme cul et chemise. Puis un jour, elle est parti de la maison. Je me suis jamais senti aussi seule de toute ma vie. J'ai eu un sentiment de trahison, comme ci elle m'abandonnée, parce que je n'avais jamais passer plus de 24heures loin d'elle. Ça a été un gros coup dure pour moi. Mais je suis si fière d'elle et du bout de chemin qu'elle se construit. En plus d'être belle, c'est une fille intelligente. Elle a la tête sur les épaules, et elle sait pertinemment où elle veut aller. Je la considère  plus qu'une grande soeur. Gwladys, c'est mon modèle. Ma confidente, mon pillier, mon amie. La meilleure de toutes d'ailleurs. Quant-à Gaby, lui, on a jamais été comme cul et chemise. Ohhh  que non. Nous, on été plutôt comme chien et chat. On se baggarait toute la journée, on s'insultait, mais qu'est ce qu'on s'aimait. Gaby, personne n'a le droit de lui faire du mal. C'est mon petit frère, et je tuerai les personnes susceptible de lui faire du mal. Notre relation a bien changé. L'an dernier, suite à ma rupture, il m'a soutenu du début à la fin. Comme ci il était mon grand frère, alors que non. Je ne le remercierai jamais assez. Aujourd'hui on est beaucoup plus soudé. Et parfois, je me demandes comment je ferai si il n'était pas là. Lui, tout comme elle.

Et pour finir, il y a Marjorie, qui fait désormais parti de ma famille. Elle m'a d'ailleurs fait cadeau de deux petits monstres, dont je ne fais aucune différence. Ils ont mon sang, alors je ne les considère pas comme mes "demis" mais comme mes vrais petits frère et soeur. Elle, elle est coiffeuse et chanteuse à ces heures perdues. Elle est jeune, et son âge me faisait peur quand il l'a rencontré. Mais je l'ai beaucoup trop vite jugé, parce que je n'aurais pas pu rêver mieux pour lui. Elle ne remplace pas ma maman, mais elle est tellement importante pour moi. J'ai tout dessuite eu un vrai coup de coeur pour elle. Et je sais que c'est réciproque. On s' engueule parfois, mais on s'aime énormément. On est très proche, on s'appel très souvent, parce que je sais qu'elle ne me lâchera jamais la main, que j'ai besoin d'elle, ou non. Je partage tout avec elle. Des mes histoires d'amour, à mes déceptions, alors vivre loin d'elle ne me facilite pas la tâche..il faut dire qu'elle a elle aussi tendance à beaucoup me manquer.

Vous comprennez mieux pourquoi je n'en peux plus de vivre loin d'eux?

Je vous aimes.

Je suis soulagée et apaisée. Cet article m'a vider et ça m'a fait un bien fou. Si tu m'as lu jusqu'à la fin, je te remercie.

Commentaires

  1. Je comprends tout à fait ce manque et cette solitude que tu peux parfois ressentir sans ta famille, je suis partie de chez moi à 18 ans et ça fait maintenant 7 ans que j'habite à 3h30 de route de ma famille. Je les vois très rarement, un ou deux fois par an et parfois je n'ai pas pu y aller pendant les fêtes et les anniversaires, ce n'est pas toujours facile. Je te souhaite plein de courage en tout cas ! Bisous ma belle

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui pendant les fêtes dur dur...merci des gros bisous ❤

      Supprimer

Enregistrer un commentaire